La révision des contrats avec les fournisseurs d’énergie devra décanter les problèmes qui minent la JIRAMA. Chaque fournisseur avait avancé des propositions de coût complet. Les négociations se poursuivent.
La révision des contrats avec les fournisseurs d’énergie constitue un chantier majeur qui contribuera à améliorer la situation de la Jirama. Des avancées sont constatées dans les négociations même si les résolutions finales accusent un retard compte tenu des différents détails à prendre en compte. A entendre Vonjy Andriamanga, Ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, le but du tunnel n’est pas loin. Mais ce n’est pas facile. «Nous allons demander, voire contraindre les fournisseurs à franchir l’ultime étape».
Les 11 millions USD par mois à payer auprès des fournisseurs rien que pour la location des installations a défrayé les chroniques. Aux primes fixes s’ajoutent les prix variables. Suite aux négociations entreprises, il a été convenu qu’il n’y aura plus de primes fixes. Si auparavant les fournisseurs produisaient l’énergie et la Jirama était en charge des carburants, avec les contrats qui seront révisés, les fournisseurs s’occuperont des groupes, de l’entretien, du carburant… La Jirama achètera l’énergie ainsi produite à un «coût complet». Chaque fournisseur a déjà émis des propositions sur ledit coût complet. Néanmoins, l’administration estime que leurs propositions sont encore trop élevées. Il faut que cela soit abordable pour les consommateurs et rentables pour les fournisseurs. «Nous ne sommes pas encore parvenus à ce point d’équilibre». Vonjy Andriamanga espère que ces opérateurs franchiront un dernier pas pour boucler ces négociations.
C.R
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