Le Président Andry Rajoelina est arrivé à ses 100 jours à la tête de la Nation. Un bilan qui engendre le débat chez les observateurs. Les uns estiment qu’il a pu tenir ses promesses de campagne, d’autres avancent le contraire. Le bilan demeure de ce fait mitigé.
La satisfaction de la Communauté Internationale reste, pour l’instant, intacte. Jusque-là, aucun reproche n’a été formulé par celle-ci durant les 100 jours de pouvoir du nouveau régime. Au contraire, celle-ci a donné un peu plus d’appui au nouveau régime pour accompagner la mise en œuvre de la Politique Générale de l’Etat basée sur le programme Initiative Emergence de Madagascar (IEM). Un constat qui se traduit par la stabilité politique qui s’installe dans le pays depuis le mois de Janvier. La série de réformes en profondeur, notamment, sur la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la gestion de la Fonction publique, la lutte contre l’insécurité ainsi que l’amélioration de l’éducation, n’est pas passée inaperçue. Des signes positifs, avancent les diplomates internationaux.
En revanche, le bilan n’est toujours pas le meilleur pour une frange d’observateurs. La hausse du salaire minimum d’embauche ainsi que la fin des délestages d’électricité sont autant de promesses qui ne sont pas encore tenues. Le Chef de l’Etat a déclaré pendant sa campagne d’augmenter à raison de 200.000 Ariary le salaire minimum d’embauche et de mettre fin aux coupures intempestives de l’électricité sur l’ensemble du territoire.
Des efforts sont à faire, des travaux attendent. Ceci dit, les Malagasy attendent leur délivrance. A quand la Pâques de Madagascar ? Les Malagasy, qui sont un peuple en quête de développement rapide, s’attendent à un meilleur partage de richesses pour que les fruits du développement puissent atteindre leur foyer et non pas avantager ceux qui en ont déjà les moyens. Tout le monde attend la délivrance durant ces festivités de Pâques.
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