Incompréhension, appréhension, autant de sentiments éprouvés en ce moment par les employés du Sénat depuis l’éventualité de la dissolution de l’institution.
C’est avec peine et appréhensions que le syndicat des employés du Sénat réagit aux propos du Président de la République Andry Nirina Rajoelina dressant le bilan de ses 100 jours au pouvoir, dimanche dernier. A titre de rappel, le locataire d’Iavoloha a questionné l’assistance pour savoir si la population préfère l’électrification ou le maintien du Sénat, la création d’Université ou le maintien du sénat pour motiver la nécessité de supprimer le sénat, une institution, qui selon ses dires, est budgétivore.
Qui dit Sénat ne signifie pas seulement sénateurs, fait noter Fama Razafimahazo, Coordonnateur du syndicat des employés de la Chambre Haute. Plus de 600 employés assurent le fonctionnement du Sénat, selon ses dires. Hier, lors de la célébration de la fête du 1er mai à Ambohijatovo, les employés du Sénat étaient majoritairement vêtus de noir pour montrer qu’ils traversent une période sombre. Ils ont arboré une banderole sur laquelle il est précisé que les employés du Sénat sont des travailleurs malagasy, qu’ils ne sont ni ennemis du développement, ni ennemis de la décentralisation. Notre interlocuteur a souligné au passage que même durant la période de la Transition, les travailleurs de cette institution ont contribué au bon fonctionnement du Conseil Supérieur de la Transition.
C .R
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