Madagascar est représenté à l’issue des célébrations de la 26ème Journée mondiale de la liberté de la presse, par le président de l’Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM), Gérard Rakotonirina. Organisé conjointement par l’UNESCO, le Gouvernement éthiopien et la Commission de l’Union africaine avec le soutien de la CEA, l’événement se déroule jusqu’au 3 mai à la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Ethiopie. Le président de l’OJM aura du pain sur la planche étant donné la situation qui prévaut au pays. Effectivement, un rapport publié le mois dernier par Reporter Sans Frontière (RSF) fait état d’aucune avancée majeure en matière de liberté de presse par rapport à l’année 2018. Madagascar a été crédité d’un score de 27,76 et stagne en conséquence à la 54ème place sur 180 pays. Des changements sont entre autres attendus après le projet d’amélioration du Code de la communication adopté précédemment, initié par le Ministère de la Communication et de la Culture. Les professionnels des médias ont d’ores et déjà soumis leurs propositions.
Intitulée «Médias pour la démocratie : Journalisme et scrutins en périodes de désinformation», cette conférence internationale réunit plus de 1000 participants et conférenciers de renom, notamment des présidents et premiers ministres, des représentants d’organisations gouvernementales et internationales, des médias, du monde universitaire et de la société civile. Le thème de la commémoration mondiale concerne les défis auxquels sont confrontés les médias lors de scrutins, ainsi que leur potentiel de soutien à la paix et à la réconciliation. Le thème de 2019 est étroitement lié aux objectifs des ODD des Nations-Unies ainsi qu’à l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui vise à promouvoir «une Afrique de bonne gouvernance, de démocratie, de respect des droits de l’homme, de justice et d’État de droit».
L.R
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