Le processus pour la mise en place d’un programme pour un développement industriel, inclusif et durable de Madagascar se poursuit et prendra bientôt fin. L’Émergence étant un maître mot pour le gouvernement actuel, le document en question est désormais appelé «programme pays de soutien à l’émergence industrielle».
Le programme pays de soutien à l’émergence industrielle permet de déterminer quels sont les appuis à apporter aux petites et moyennes entreprises (PME) pour les cinq années à finir. «L’on estime à 35 millions USD le budget nécessaire pour soutenir les PME et les aider à se développer dans des secteurs émergents», selon les précisions apportées hier par Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat en marge de l’atelier de validation de ce document pays. Près de 40% de ce budget sont déjà disponibles et il importe de trouver des bailleurs pour financer le reste. C’est là tout l’intérêt d’avoir un programme pays et des stratégies, pour pouvoir les présenter aux bailleurs afin d’obtenir leur contribution.
Il importe de coordonner les différents projets pour soutenir le développement industriel. Ils doivent s’aligner avec les stratégies nationales, l’IEM, la politique générale de l’Etat…L’atelier de validation du programme pays de soutien à l’émergence industrielle qui s’est tenu hier à l’Ibis Ankorondrano a vu la présence de représentants de différents départements ministériels, secteur privé et société civile.
La représentante pays de l’Organisation des Nations-Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) ne manque pas de préciser que le document n’est pas complètement valide et nécessite quelques améliorations. L’ONUDI n’est pas seulement un catalyseur de partenariat, il soutient l’Etat dans son initiative de développer les PME, comme c’est le cas du programme pays. Les priorités sont déjà fixées, poursuit-elle. Parmi les projets actuellement en cours figurent la mise en place de mini industries sucrières, l’appui dans l’industrie créative et l’artisanat ou encore l’électri-
fication rurale comme c’est le cas à Bongolova et dans la Sava.
C.R
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