Le président national du parti Za’Gasy, Jean Navandahy Ratiharison devrait être déféré au parquet ce jour sauf changement de dernière minute. Sa garde à vue devait arriver à son terme hier. Il a été accusé de Coups et Blessures Volontaires sur d’éventuels auteurs de fraudes électorales, faits survenus le 27 mai 2019 dernier, date coïncidant à la tenue des législatives, à Ambohipotsy.
Le Coordonateur National du Za’Gasy, Rija Raherinaivo, a fait une déclaration à ce sujet hier, à son QG, à Andohan’i Mandroseza, une occasion pour le parti d’exhorter l’opinion, et plus particulièrement ses détracteurs, à mettre un terme aux rumeurs et fausses informations à caractère dénigrant véhiculés à l’encontre de leur président. Dans la déclaration en question effectivement, le président du Za’Gasy a rappelé que porter la main sur ses concitoyens ne fait pas partie de ces principes, d’autant plus qu’il s’est fixé comme leitmotiv de se préoccuper de leur avenir. A preuve, ses ennemis d’hier, lesquels ont attenté à sa vie, sont aujourd’hui devenus ses amis. Dans sa déclaration, le président du Za’Gasy a annoncé avoir retiré ses plaintes, en étant conscient que les actions de ses détracteurs ont été perpétrées sous la contrainte.
Des habitants d’Ambohipotsy sont même venus apporter leurs témoignages sur le véritable déroulement de l’incident. Ainsi, Chris, qui a eu pour réflexe de prendre en charge les soins d’une victime, laquelle a été retrouvée blessée au moment des faits après être tombé au fonds d’un caniveau, a formellement démenti la présence de Jean Navandahy Ratiharison sur les lieux du crime. Il ne serait arrivé que vers 17h 30, or, la rixe serait survenue à 17 h. Bodo Lalaina, habitant à Ambolonkandrina, a en outre maintenu que le président du Za’Gasy se trouvait en leur compagnie au moment des faits, pour s’enquérir d’une anomalie survenue dans un bureau de vote de ce fokontany.
L.R
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