Le système judiciaire figure parmi les plus critiqués et perçu comme celui qui est entaché de corruption. Les efforts vont dans le sens de l’assainissement du secteur. L’administration, dans son ensemble, est sous contrôle rigoureux. Si l’on en croit les initiatives du gouvernement et de l’ensemble des actuels gouvernants, une réforme s’annonce. Et si on adoptait le système de caution dans la justice pour lutter contre la corruption ?
«Traditionnellement, la libération sous caution désigne une procédure légale s’appliquant à un suspect. La caution est une forme de propriété, souvent une somme d’argent, déposée ou promise à une cour dans le but de la persuader de relâcher un suspect, étant entendu qu’il reviendra à son procès ou renoncera à sa caution (avec la conséquence d’être arrêté pour avoir refusé de se présenter). Dans certains cas, une somme d’argent peut être remise au suspect à la fin du procès, si toutes les requêtes de présence ont été honorées, peu importe le verdict rendu (coupable ou innocent).» Une définition universelle que les pays développés adoptent et appliquent. Un moyen qui peut être efficace pour soutenir notre Etat dans l’immédiat et de détourner les formes de corruption au profit de notre pays. Ceci dit, les parlementaires devront se positionner et se décider sur une telle initiative pour éviter le fléau de la corruption qui tend à gangréner notre pays. Et encore, s’ils le veulent bien.
Certainement, les acteurs ne seront pas facilement à l’aise dans une telle initiative. Si bon nombre des usagers de la justice sont jusqu’ici mécontents et insatisfaits, c’est qu’il y a anguille sous roche. Même si les aides internationales affluent, le mal ne sera pas guéri à la racine sans «couper les vivres». Sauf dans le cas où tout le monde sera complice ! Il est temps de se redresser et d’abandonner les mauvaises pratiques.
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