Des élections justes, honnêtes et transparentes. C’est peut-être un rêve, et qui relève de l’utopie… Mais est-ce vraiment impossible, notamment dans un pays démocratique comme le nôtre ?… Matière à réflexion.
La Commission électorale nationale a admis samedi dernier lors de la publication des résultats provisoires des élections législatives du 27 mai, la présence flagrante de fraudes électorales dans certaines circonscriptions électorales. Le plus surprenant de ces faits s’est déroulé dans le District d’Ambovombe. Selon la CENI, les auteurs de ces fraudes électorales ont avoué leurs méfaits après un procès d’instruction au tribunal de première instance d’Ambovombe.
Ces fraudes et irrégularités concernent des bourrages d’urne, la falsification de procès-verbaux, ou le remplissage frauduleux des feuilles d’émargement d’électeur. Bon nombre de circonscriptions électorales en sont concernées, selon la délibération de la CENI.
«La CENI a pris les dispositions qui s’imposent en ce qui concerne ces fraudes», a souligné le président de la CENI dans son discours de samedi dernier. «Une première pour Madagascar : des responsables sont actuellement incarcérés en prison pour tentative de fraude durant les processus électoraux», a mentionné Hery Rakotomanana.
La CENI avait mentionné ces cas dans les procès-verbaux que la commission a adressés à la Haute Cour Constitutionnelle. Ces cas, s’ils seront retenus par la Cour constitutionnelle, seraient susceptibles de modifier les résultats provisoires publiés par la CENI.
Velo Ghislain
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