S’assurer d’une élection transparente, juste et répondant aux attentes du peuple. Tels sont les objectifs. Et pour y parvenir, toutes les instances juridiques doivent y mettre des leurs. Il en est ainsi de la HCC.
Les juges électoraux passent au peigne fin les matériels de vote depuis que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a proclamé les résultats provisoires du scrutin du 27 Mai dernier. Hier, plus de 300 requêtes ont été reçues par cette juridiction, seule compétente à juger les contentieux électoraux.
Ces requêtes viennent de tout-bords, nous a-t-on informés. Des candidats issus des entités politiques proches du régime, ceux issus des opposants ou encore des candidats malheureux indépendants ont saisi la HCC. Ces derniers ont eu jusqu’à hier soir pour déposer leur plainte à Ambohidahy.
Recomptage des voix
Plusieurs anomalies ont, certes, été relevées auprès de la HCC. Les responsables de cette Cour ont ainsi procédé au recomptage des voix dans des cas où des anomalies sont relevées. Ainsi, les matériels de vote ont été revérifiés de manière physique, allant des bulletins de vote jusqu’au procès verbaux. Selon des indiscrétions, des signatures incohérentes ou encore des décomptes incohérents sur des procès verbaux censés être identiques, entre autres, constituent des sources de suspicion qui ont mené les hommes de loi de la HCC à procéder de manière méticuleuse à la vérification des matériels de vote.
La HCC aura ainsi une semaine pour répondre aux requêtes des candidats qui l’ont saisie. Cette juridiction aura ainsi le pouvoir de décider de tous les scénarios possibles allant de l’annulation partielle ou totale des élections dans certaines localités.
Marc A.
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