Nouvelle manifestation des conducteurs et propriétaires de taxi-ville de Tana. Ils protestent en effet contre le nouvel arrêté municipal qui serait en leur défaveur, d’après leurs dires.
Les taximen membres de l’association des taxis d’Antananarivo-ville (FTAR) ont observé un sit-in hier, dans l’objectif de protester contre le nouvel arrêté municipal, délivré par la Commune Urbaine d’Antananarivo. La présidente de la FTAR, Clémence Raharinirina, a dénoncé la nature cupide de la CUA à travers cette initiative teintée de velléités, qui consiste à exiger des droits et taxes supplémentaires aux conducteurs de taxi de la capitale. Cet arrêté controversé, ayant pour vocation de régir les taxis d’Antananarivo ville, comporte 46 lignes. Il a été récemment soumis aux principaux intéressés, sans qu’ils aient été consultés au préalable, occasionnant ainsi une certaine frustration dans le rang des membres de la FTAR, qui se remettent à peine de l’épisode Omavet. Clémence Raharinirina a mis en relief l’article 9 de cet arrêté tant décrié, relatif au paiement de la fameuse «vignette», laquelle avait déjà été supprimée. La FTAR a également saisi cette occasion pour fustiger les termes de l’article 40 concernant des réclames, qui ne bénéficie pas aux conducteurs de taxi. Clémence Raharinirina a également touché un mot sur l’indifférence de la CUA des doléances et revendications des conducteurs de taxi en vue de l’amélioration du secteur. Les 4 séances de table-ronde ayant réuni les deux parties, la dernière en date ayant eu lieu le 14 janvier dernier, sont visiblement demeurées infructueuses. Les membres de la FTAR ont tenu à interpeller les autorités compétentes sur l’attitude suspecte de la CUA, notamment à 3 mois des Communales.
L.R
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