La réforme est bel et bien en marche et cette fois, elle ne concerne pas seulement la politique. Les secteurs de l’économie, du foncier, de l’agriculture, des mines, des infrastructures et même des finances connaissent des changements majeurs et qui sont, désormais, en cours de réalisation. Parfois, la peur et la crainte devancent l’enthousiasme et la détermination. Elles ne proviennent pas souvent des gouvernants, ni de l’ensemble des gouvernés, mais plutôt, de ceux qui ont pu se mettre à l’aise dans les rouages classiques et habituels. Hier, l’adoption de l’ordonnance relative au recouvrement des avoirs illicites est un grand pas vers l’instauration de la bonne gouvernance. Une décision tant attendue par les instances internationales et aussi par la société civile.
La réforme sur la pratique politique et la bonne gouvernance avait fait peur aux anciens parlementaires de l’Assemblée Nationale qui ont rejeté par deux fois ce texte finalement légiférée par le Président de la République. L’heure sera maintenant de déterminer la manière d’y procéder ? Qui seront les premières victimes de cette loi ? Serait-ce un nouvel outil de répression politique ?
Quoi qu’il en soit, la volonté politique est là, comme l’avait annoncé le Président de la République et le Premier ministre. La prochaine étape sera la nomination du nouveau patron du Bureau Indépendant Anti Corruption (BIANCO). Celui qui va sans doute prendre le relais de la bonne gouvernance pour sortir Madagascar du fléau de la corruption et soutenir un réel développement de notre Nation.
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