Les dés sont jetés. Il ne reste plus qu’à attendre le verdict : qui vont siéger au palais de Tsimbazaza et qui seront évincés ? Les résultats définitifs dépendront néanmoins de l’analyse et des traitements des requêtes déposées à la HCC.
Les résultats officiels des dernières législatives du 27* mai dernier seront publiés mardi prochain. «Eu égard aux délais légaux, compte tenu de l’application des délais francs et du nombre très élevé des requêtes en contentieux, la proclamation des résultats officiels des élections législatives du 27 mai 2019 aura lieu ce mardi 2 juillet 2019 à 16heures au siège de la Haute Cour Constitutionnelle», a communiqué la Haute Cour Constitutionnelle hier. Selon les dispositions de la loi organique 2018-010 relative à l’élection des députés à l’Assemblée Nationale, la HCC proclame les résultats officiels 16 jours après la proclamation des résultats provisoires par la CENI.
D’après des sources auprès de la HCC, près de 600 requêtes sont parvenues à la Cour. Les membres de cette Cour constitutionnelle s’adonnent depuis quelques semaines au traitement de ces requêtes. Ces requêtes auraient un impact plus ou moins grand sur les résultats provisoires publiés par la CENI.
Tous les observateurs ont actuellement les yeux rivés sur Ambohidahy. Les questions qui se répètent actuellement dans les discussions des observateurs et des citoyens sont les décisions que va adopter la HCC au sujet de ces requêtes. La fameuse phrase qui surgissait lors de la dernière proclamation des résultats des présidentiels «Azo raisaina fa tsy mitombina», littéralement, «Recevables mais non fondées» est encore d’actualité.
Les résultats provisoires, sortis par la CENI il y a deux semaines, font état d’un écart important entre les voix obtenues par l’IRD et le TIM quant au nombre de sièges qu’ils ont respectivement obtenus. L’IRD serait crédité de 84 sièges contre 16 pour le TIM. Les indépendants viennent s’intercaler entre l’IRD et le TIM avec près de 46 députés, selon les décomptes issus des résultats provisoires de la CENI. Les sièges restants seraient obtenus par cinq autres formations politiques.
Velo Ghislain
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