En suivant la loi 2011-013, Lalatiana Ravololomanana espère qu’une réunion des partis politiques opposants puisse avoir lieu pour statuer légalement l’opposition à Madagascar. Telle est l’affirmation de ce leader politique durant la conférence organisée par le mouvement des citoyens contre les fraudes et irrégularités électorales (MCFIE) hier au Carlton Anosy. D’après elle, en suivant l’article 2 de la loi 2011-013, tous partis politiques ayant déposé légalement au Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation son existence et se déclarant officiellement comme étant un parti opposant au régime doit concourir à la nomination du chef d’opposition. S’il n’y a pas un accord commun entre les opposants, l’article 6 de cette même loi stipule qu’une élection entre tous les opposants pour élire le chef de l’opposition doit avoir lieu. Selon elle, le parti Tiako I Madagasikara ne doit donc pas systématiquement être le seul à occuper la place du chef de l’opposition.
Elle a également exhorté lors de cette réunion la multiplication des fraudes massives et des irrégularités durant les élections successives. Elle réclame alors une élection pure, simple et acceptée par tout le monde.
Rindra R.
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