Un fait qui a attiré de nombreuses attentions notamment sur les réseaux sociaux.
De nombreuses questions se posent autour de cette affaire qui au premier regard indique tous les signes d’un trafic d’organe.
L’ambiance était électrique depuis vendredi dans la soirée à Toamasina. Un foyer sis à Ambolomadinika Toamasina a été soupçonné de trafic d’organe. Les événements se sont dégénérés. Ainsi, des barrages ont été érigés par la population notamment des pneus brulés sur la route. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour rétablir l’ordre. Pour ce faire, ces derniers ont dû faire appel à des tirs en l’air et des tirs de bombes lacrymogènes. Deux véhicules des forces de l’ordre ont été vandalisés par les jets de pierre. 10 personnes ont été arrêtées, selon les explications d’un témoin ayant assisté à l’intégralité des événements.
Une jeune femme de ménage, c’est ce qui a causé toute cette histoire. Elle a été embauchée dans ce foyer et ses employeurs l’a intimé de prendre une douche. Cette dernière a expliqué qu’elle a découvert la tête d’une personne dans la douche, elle a alors paniqué. La rumeur a circulé selon laquelle cette famille, notamment la mère de famille effectue des trafics d’organes.
Devant cette information, les habitants voulaient vérifier en entrant au domicile de cette famille soupçonnée. Les voisins ont d’ailleurs soupçonné cette famille de louche depuis longtemps, selon les explications d’une source à Toamasina. «Ce qui est étrange, c’est qu’un écriteau est affiché en permanence sur leur portail indiquant qu’elle cherche une femme de ménage et un gardien», d’après les explications des habitants.
Par conséquent, les forces de l’ordre ont dû intervenir puisque la population voulait effectuer une vindicte populaire. Les forces de l’ordre ont interpellé le propriétaire de la maison et la femme de ménage pour pouvoir collecter plus d’explications. Les forces de l’ordre ont déjà effectué le tour de la propriété mais n’ont rien trouvé. Le Procureur de Toamasina a souligné que l’enquête suivra son cours et s’il s’avère que ce trafic d’organe existe bel et bien, les mesures adéquates seront prises à l’encontre des auteurs.
F.A
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