Les partis politiques de l’opposition sont en désaccord quant à la désignation d’un chef de l’opposition. D’autres partis politiques veulent également mettre en place une plateforme de l’opposition. Après la création de la RMDM, « Rodoben’ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara », Lalatiana Ravolomanana du parti Manda ho an’ny Firaisampirenena (MFP) envisage de mettre sur pied une nouvelle plateforme. « Les avis divergent et les points de vue ne concordent pas en ce qui concerne la véritable opposition à Madagascar. Nous avions déjà en 2014, avec d’autres partis politiques, élaboré un pacte de l’opposition dans lequel sont inscrites les valeurs de l’opposition. Nous ne sommes pas d’accord avec le RMDM du fait qu’il n’y a que le TIM, parmi les partis politiques membres de cette plateforme, qui remplisse les conditions requises par la loi pour faire partie de l’opposition. Nous ne sommes pas non plus d’accord de faire de Marc Ravalomanana le chef de l’opposition », a-t-elle déclaré.
D’après des informations émanant des sources auprès du ministère de l’Intérieur, jusqu’à maintenant, seuls trois partis politiques, à savoir, le TAMAMI, le TIM et le MANDA ont reçu leur récépissé officialisant leur appartenance à l’opposition. « Actuellement, une dizaine de partis ont déjà effectué la déclaration et attendent d’obtenir leur récépissé en ce sens ». D’après cette politicienne donc, seuls ces trois partis peuvent prétendre appartenir officiellement à l’opposition.
Lalatiana Ravololomanana d’expliquer également que Madagascar, à l’allure où va la politique actuelle, aura trois camps d’opposition dont l’opposition parlementaire que l’IRD envisage de mettre sur place, le RMDM de Marc Ravalomanana et la nouvelle plateforme qu’elle-même compte mettre en place prochainement.
Velo Ghislain
Imprimer
