A travers l’adoption de la loi sur les Zones Economiques Spéciales (ZES) en 2017, Madagascar a pu ouvrir une grande porte aux investissements directs étrangers mais également une opportunité aux nationaux de mobiliser des capitaux ou des partenariats internationaux à l’usage de ces zones. Que sont devenues ces initiatives actuellement ? Le régime actuel, en quête d’investissements internationaux, ne peut s’en débarrasser malgré que l’initiative ait soulevé un mouvement populaire en avril 2018.
Une multitude d’avantages, d’allègements et d’exonérations tant sur le plan fiscal que sur le plan d’investissement et de sécurisation ainsi que sur le foncier, est constatée à travers le projet de loi que les parlementaires ont adopté. Toutefois, l’Etat demeure la grande structure régulatrice et détentrice des décisions. L’Etat a songé à maitriser son poids en matière foncier puisque les concessions foncières sur les propriétés de l’Etat sont limitées à 30 ans au maximum, mais la durée est renouvelable.
Ayant pour but de créer des emplois, de doper les exportations, source de devises et de favoriser le transfert de compétences, la mise en place de ces ZES ne peut être que la clé d’attraction des investissements directs étrangers.
L’on attendra plus que l’arrivée des investisseurs qui ne se compteront pas par dizaine, mais plutôt par centaine, à constater la volonté des investisseurs internationaux de travailler à Madagascar. Des pays comme Maurice et la Chine ont déjà annoncé leur volonté et renouvelé leur engagement avec le nouveau régime. Il n’appartient plus qu’aux décideurs de donner le ton pour que le développement réel de Madagascar puisse s’instaurer de manière efficace.
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