La culture de suivi et de contrôle a toujours été un point faible des régimes qui se sont succédés au pays. Des projets de développement, des projets d’infrastructures ou aussi des projets humanitaires sont facilement mis sur route sans que la rigueur soit implantée en matière de suivi et de contrôle. Des fois, ces projets sont taxés d’inutiles, voire dépensiers et ne génèrent de profits que très minutieusement aux bénéficiaires.
Si tel est le cas des projets, c’est le même topo pour les grands projets développés par l’Etat central. Des fois, certains malintentionnés arrivent à duper les responsables étatiques en mettant en œuvre des montages fictifs. Ceci au détriment des contribuables. D’autres ne se privent pas de gonfler les factures d’achat des approvisionnements. Si cette pratique existe encore, c’est parce que les méthodes de contrôle et de suivi classiques montrent encore des failles dans la pratique.
Il est temps que les autorités prennent leurs responsabilités pour faire en sorte qu’aucun centime des contribuables ne soit dépensé inutilement. L’efficience des dirigeants dans la gouvernance du pays compte beaucoup. Certes, les instances internationales telles que l’Union Européenne ont salué les efforts entamés par le régime actuel à travers la série de réformes mais il faut encore de la persévérance. Les dirigeants multiplient leurs actions dans la réforme, et de l’autre côté, ils ont le devoir de vulgariser comme une pratique courante la méthode de suivi et de contrôle systématique des réalisations et évaluer le retour des différents projets mis sur pied.
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