Le Mouvement des Citoyens contre les Fraudes et Irrégularités Electorales (MCFIE) a manifesté ses préoccupations par la nomination de gouverneurs par le Président de la République. A l’issue d’une conférence de presse donnée à la salle de réunion du Magro de Behoririka hier, Mihari-Ni-Rencho, porte-parole de cette plateforme a suspecté un calcul politique de la part du régime actuel d’autant que nous sommes en pleine période électorale. Le MCFIE se pose effectivement la question quel est l’intérêt d’avoir procédé à cette nomination controversée, notamment à la veille des communales. Mihari-Ni-Rencho a remis en cause le déroulement du processus électoral, miné par les fraudes, en étant conscient des enjeux. S’ajoute à cela le fait que le régime a tendance à induire en erreur les électeurs et n’hésite pas à recourir à tous les moyens nécessaires afin de parvenir à leurs fins. Le schéma avancé par le MCFIE fait état d’un régime déterminé. La nomination de gouverneurs témoigne de cette situation, le régime en place joue la carte de la confiance, l’élection ne constituerait qu’une formalité alors que les résultats sont prédéfinis à l’avance. Mihari-Ni-Rencho a tenu à rappeler les recours attentés par l’opposition dans le but de prévenir les fraudes électorales, pour ne citer que l’assainissement de la liste électorale ou encore la refonte du code électoral, lesquels n’ont visiblement pas été pris en considération par la CENI et la HCC.
Mihari-Ni-Rencho a également saisi cette occasion pour dénoncer le caractère non légitime et anticonstitutionnel de cet acte, qu’il considère comme étant une décision purement politique.
Le MCFIE s’est fixé comme devoir l’interpellation et la sensibilisation de l’opinion publique par rapport à cet environnement délétère susceptibles d’occasionner des troubles.
L.R
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