La situation commence à prendre une tournure violente en ce qui concerne la mise en place du projet présidentiel Tanamasoandro. Hier, le sang a coulé et la violence a pris le dessus lorsque la population d’Ambohitrimanjaka s’est affrontée avec les éléments des forces de l’ordre. Un affrontement qui s’est soldé par des blessures sérieuses de gendarmes et de simples citoyens.
Il est maintenant temps que les parties concernées entament un dialogue sérieux comme l’avaient demandé les deux présidents de parlement à l’instar de Rivo Rakotovao, président du Sénat et Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée Nationale. Un dialogue nécessaire afin d’assurer la paix et la sérénité dans notre pays.
Tous les acteurs concernés sont responsables de la situation qui prévaut. D’un côté, le pouvoir exécutif, maître d’œuvre de la mise en place de ce projet et de l’autre côté les habitants des zones concernées par les constructions, ont le devoir de faire taire les égos et de mettre en avant l’intérêt de la majorité.
A qui appartiendrait un éventuel trouble voire une radicalisation de la situation de trouble ? Ce ne sera certainement pas aux étrangers ni aux groupes de personnes concernés. Ce sera toujours le petit citoyen qui payera les frais. Les députés, sénateurs, maires, les membres du CFM, la CNIDH, le HCDDED et surtout le gouvernement au même titre que les politiciens doivent se mobiliser pour essayer de désamorcer cette … bombe à retardement.
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