Le Gouvernement se prononce, à travers un communiqué, au sujet du projet Tana-Masoandro. La ministre de la Communication et de la Culture, porte-parole du gouvernement, Lalatiana Andriantongarivo Rakotondrazafy a publié sur les réseaux sociaux les documents administratifs relatifs à ce projet.
Fustigé de toutes parts quant à la gestion de la communication sur ce projet, le gouvernement tente de se rattraper. Ainsi, la ministre a montré le décret d’expropriation pour utilité publique, un arrêté et un avis du ministère de l’Aménagement du territoire sur les résultats de l’enquête commodo incommodo. Le gouvernement veut ainsi montrer que toutes les voix légales ont été respectées dans le cadre de la réalisation de ce projet Tana-Masoandro.
Mais actuellement les discussions nourries portent sur les résultats des études qui devaient se faire avant même le commencement du projet. Le décret MECIE ou décret n°99-954 du 15 décembre 1999 modifié par le décret n°2004-167 du 03 février 2004 relatif à la mise en compatibilité des investissements avec l’environnement, rentre dans ces discussions. En effet, ce décret mentionne dans son article 3 que ce genre de projet nécessite une étude préalable d’impact sur l’environnement avant son exécution.
Après les affrontements qui se sont produits jeudi dernier, Le Président du Sénat et quelques chefs d’organes institutionnels ont demandé à ce que ce projet soit momentanément suspendu afin de rétablir le lien avec la population concernée. En effet, nul ne s’oppose à un tel projet de développement, mais la majorité est unanime à dire qu’il faut davantage de transparence et de communication autour de la nature de Tana-Masoandro.
Velo Ghislain
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