La construction d’une nouvelle ville dans les périphéries de la Capitale alimente les débats de ces derniers jours. Dans le monde politique, comme chez les partenaires internationaux, le dossier «Ambohitrimanjaka » fait l’objet de sérieuses discussions. Les incidents de jeudi soir dans cette Commune ont suscité l’inquiétude. Des Chefs d’Institutions ont tenté de prendre le dessus, notamment le Conseil du Fampihavanana Malagasy, en appelant les parties concernées à dialoguer et à cesser les hostilités. En effet, cet appel a désamorcé la violence qui a été plus que menaçante qui prévalait jeudi 17 octobre dernier. Des éléments des Forces de l’ordre blessés, des citoyens arrêtés… La violence a pris le dessus mais n’a, heureusement, pas perduré.
Les habitants, de leur côté, ne décolèrent pas en dépit des différentes tractations en cours. Dans la presse de la capitale et même dans la presse internationale, les images de cette détermination de ces habitants refusant de céder leurs biens ne laissent pas indifférent. Ceci dit, les instances internationales sont au courant de la situation qui prévaut.
Le problème de la communication des autorités du pays ont de nouveau été mis à l’épreuve hier. Les explications publiées par des personnalités du régime n’ont fait que remettre en question la véracité et l’authenticité desdits documents. Dans les réseaux sociaux, un membre du gouvernement a publié un document antidaté, ce qui n’a fait qu’enfoncer le clou et soulever l’incompréhension. Un manque de professionnalisme qui ne fait que ternir davantage l’image du régime.
Les responsables à tous les niveaux, le gouvernement, les parlementaires, les techniciens et même les forces de l’ordre tentent de trouver, chacun de son côté, des moyens permettant d’arriver à un développement du pays accompagné par une paix et une harmonie de la société. Tout est maintenant question de leadership. Il faut trouver la bonne astuce permettant d’avancer vers un développement rapide et durable avec la sérénité du peuple. Le débat est ouvert.
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