En attendant la proclamation officielle par la HCC des résultats des élections communales et municipale, les observateurs officiels continuent de publier leurs rapports de constat. Cette fois, le SEFAFI fait connaître les anomalies qu’il a relevées.
L’Observatoire de la Vie Publique (SEFAFI) s’en est pris aux observateurs électoraux au sujet des élections qui se sont déroulées à Madagascar. Dans son communiqué du 12 décembre 2019, cette entité de la société civile dénonce la dérogation de l’observation des élections à Madagascar aux étrangers. «Scrutin globalement satisfaisant», une décision souvent émise par ces observateurs étrangers à chaque compte-rendu qualifié d’ «immuable». Des observateurs internationaux qui n’arrivent pas à joindre la réalité vu qu’ils sont confinés dans leurs «luxueux hôtels des grandes villes», précise le SEFAFI. Par ailleurs, les observateurs locaux, de leur côté, gagneraient à faire preuve de prudence et éviter les déclarations prématurées et contradictoires.
Un référendum comme occasion d’améliorer l’organisation des élections
L’organisation d’un référendum constitutionnel est une occasion d’apporter des améliorations en vue d’élections crédibles. Tel est le constat du SEFAFI. Il estime dans son communiqué du 12 Décembre que la tenue de cette consultation populaire, prévue par la loi des Finances 2020 constitue une opportunité pour insérer les dispositions électorales beaucoup plus explicites dans la loi fondamentale.
Dans son communiqué, le SEFAFI n’a pas manqué de donner un aperçu des élections à Madagascar depuis la présidentielle jusqu’aux communales de cette année. La chute systématique de la participation des électeurs ainsi que les imperfections constatées tout au long du processus électoral en sont des signes qui traduisent le désintéressement des citoyens aux élections. De la campagne électorale jusqu’à l’élaboration du calendrier électoral, le SEFAFI a établi les circonstances inquiétantes tout en apportant des suggestions. Pour cet observatoire, il importe de faciliter le processus en partant de l’uniformisation des mandats jusqu’à la suppression de l’utilisation de la carte d’électeur jugée budgétivore.
Marc A.
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