La législation du travail reste un domaine encore obscure dans le pays. Bon nombre de travailleurs spécialement ceux du privé connaissent mal leurs droits. Certains ne savent même pas lire son bulletin de salaire, d’autres ne peuvent pas expliquer ce qui est prévu dans leur contrat de travail. Cela parait incompréhensible mais c’est la réalité dans notre pays. Ce sont ainsi les patronats qui gagnent dans toute cette histoire.
Les conditions d’hygiène laissent à désirer dans certaines usines de la capitale. Les protections de sécurité ne sont pas respectées des fois dans des usines à risques. Dans les sociétés de BTP, le port de casque est parfois ignoré, le port de masque de protection dans les usines de transformation ou aussi l’absence de gants dans les usines chimiques sont autant d’exemples qui se présentent dans le monde du travail du pays.
A tout cela s’ajoute le non-respect des situations administratives. Des omissions à la déclaration des employés auprès de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale, auprès de l’inspection du travail et auprès des organismes sanitaires interentreprises sont souvent constatées. L’Etat a certainement du pain sur la planche sur ce sujet. À constater la situation, les responsables étatiques doivent songer à renforcer les contrôles sur le respect des textes en vigueur. Toutefois, l’Etat n’est pas le seul responsable puisque les syndicalistes et les délégués du personnel sont également tenus à veiller sur le respect des droits des employés. Sans ce respect des droits, c’est l’avenir des générations futures qui est en jeu. Du moins, la mise en application effective de l’alignement des salaires après la décision d’augmenter le salaire minimum d’embauche à 200.000 Ariary est incessamment attendue. Une réalisation qui fera sans doute le bonheur des salariés.
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