En général, ce sont les étudiants grévistes qui se font arrêtés par les forces de l’ordre lors d’une manifestation et non le contraire.
Mais cette fois-ci l’impensable s’est produit, un groupe d’étudiants ont arrêté un agent de police et l’ont séquestré
La situation est devenue inquiétante hier à l’Université d’Ankatso. Cette fois, les étudiants ont voulu procéder autrement pour réclamer la libération de leurs collègues arrêtés par les forces de l’ordre. L’impensable s’est produit, un groupe d’étudiants ont arrêté de leur côté un agent de police qui était un informateur. Selon les informations recueillies, ce policier n’a été libéré que dans l’après midi après avoir été retenu plusieurs heures dans la cité universitaire.
Dans un témoignage sur une chaine de télévision de la capitale, un des étudiants qui a parlé sous l’anonymat avait souligné l’existence de cette détention d’un agent des forces de l’ordre. Un fait qui a également été confirmé par les forces de l’ordre. Ces dernières qui ont préféré jouer la carte de la prudence sur ce dossier, a-t-on appris. Par ailleurs, le témoignage a parlé de l’existence de rapport périodique que le policier aurait émis à son supérieur. Ces rapports qui étaient encore retracés dans son téléphone, a confié cet étudiant témoin. Cet agent de police aurait travaillé en tenue civil et soupçonné par les étudiants d’avoir infiltré leur mouvement.
Une circonstance encore inexistante jusqu’à hier et qui s’avère assez incompréhensible. La Police, de son côté qui a préféré jouer la carte du silence, a évité tout commentaire sur le dossier. Une affaire qui risque d’aller loin puisque les forces de l’ordre ne resteront pas bras croisés après ce fait. Toutefois de leur côté, les étudiants n’entendent pas non plus baisser les gardes et persistent à continuer leurs manifestations tout en réclamant la libération de leurs collègues. Des collègues étudiants, notamment 2 d’entre eux, qui ont passé hier leur seconde nuit dans une cellule.
Marc A.
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