Il y en a quelques un qui vivent probablement leurs dernières heures au sein de leurs ministères respectifs.
Après le bilan, des limogeages, il y en aura.
A quelques jours de la fin de l’évaluation du gouvernement, plusieurs ministères deviennent en proie à des problématiques qui peuvent ternir aux avancées du processus de développement du pays d’une part mais également à l’image du régime.
C’est entre autres le cas du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. La Ministre Blanche Richard devient ainsi la cible des enseignants chercheurs des universités du pays. Le syndicat des enseignants chercheurs qui ont d’ailleurs brandi des banderoles réclamant la démission de ce membre du gouvernement pour n’avoir pu répondre à leur revendication. Le point en suspend qui demeure celui de la régularisation des arriérés de leur indemnités de 2009 à 2015. La situation semble jusqu’ici bloquée sans qu’un compromis n’ait été trouvé.
Le cas des affectations et les suppressions des employés de courte durée au sein du Ministère de la Communication et de la Culture fait également du tabac. Ces employés victimes des décisions de la Ministre Lalatiana Andriantogarivo qui n’ont pas hésité à saisir le
Conseil d’Etat pour essayer de défendre leur cas. La situation dans ce ministère qui avait d’ailleurs interpellé l’Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM) dont le Secrétaire Général de cet ordre professionnel a été l’un des victimes.
Le Ministère de l’Education Nationale fait également partie de ces ministères à problèmes. En effet, la perception tardive, voire inexistante de la prime offerte par le Président de la République a alimenté la grève des enseignants au sein dudit ministère. La Ministre Volahaingo Marie Thérèse n’a pas pu décolérer ces enseignants malgré son intervention personnelle visant à apaiser la situation. Les syndicalistes et les maîtres Fram qui s’organisent pour dénoncer la situation.
En tout cas, le Président de la République et le Premier Ministre sont à pied d’œuvre dans cette politique d’évaluation des membres du gouvernement. Force est de constater que plusieurs ministres longuement inaperçus multiplient les sorties en public pour défendre chacun d’eux leur bilan. Deux portefeuilles ministériels sont actuellement inoccupés à savoir le Ministère des Affaires Etrangères dont le dernier occupant est élu à la tête de la Commune Urbaine d’Antananarivo ; et le Ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures dont le dernier ministre a été limogé puis nommé à la tête de la JIRAMA. Un remaniement du gouvernement qui s’annonce incontournable et prévu se tenir avant le 31 janvier 2020, nous a-t-on confié.
Marc A.
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