Les membres du SECES s’en tiennent à leurs revendications. Qui que ce soit le ministre dirigeant du département, le SECES attend de lui de décanter la situation.
Le secteur de l’enseignement supérieur a un nouveau ministre, en la personne d’Assoumacou Elia Béatrice. Cette personnalité fait partie des ministres fraîchement nommés comme faisant partie intégrante du nouveau gouvernement Christian Ntsay. Une disposition qui tombe à pic pour les membres Syndicat des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur (SECES), qui ont réclamé la tête de son prédécesseur, Blanche Nirina Richard.
Dès sa nomination, le SECES a d’ores et déjà invité la nouvelle ministre à une table-ronde en vue de décanter la situation et trouver ainsi une solution définitive à la crise qui mine actuellement l’enseignement supérieur, la finalité étant de terminer l’année Universitaire 2018-2019 en beauté. C’est ce qui résulte du Conseil national extraordinaire du SECES hier, à l’université d’Ankatso.
La tâche s’annonce visiblement ardue pour Assoumacou Elia Béatrice. Le SECES avait effectivement formulé toute une série de revendications à l’endroit du ministère de tutelle, pour ne citer que l’accord de maintien en activité, la demande de reclassement ainsi que le paiement de l’indemnité de recherche et d’investigation durant l’année d’exercice 2016-2018 pour les chercheurs retraités, le paiement des arriérés des enseignants chercheurs conformément à la convention passée avec le Chef du gouvernement en date du 15 avril 2019 ainsi que celle du ministère de l’économie et des finances du 12 septembre 2019 ou encore la révision du statut régissant les enseignants chercheurs. Autant de défis qui attendent la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, Assoumacou Elia Béatrice.
A travers leurs revendications, les membres du SECES aspirent à la mise en place d’un enseignement digne, un environnement apaisé et propice au développement de la Nation.
L.R
