Les habitants de ce fokontany persistent et signent qu’ils ne supportent plus cette situation. Les eaux usées venant de cette construction déversent dans nos champs de cultures et détruisent nos récoltes. Les désagréments occasionnés par l’écroulement d’une muraille.
Un effondrement d’une grande muraille sise à Amboniavaratra du Fokontany Mandrosoa Ilafy, de la commune de Masindray a été observé depuis un mois environ suite aux pluies incessantes causant de nombreux dégâts dans certaines régions de la Grande île.
En effet, selon les explications des habitants du Fokontany, les canaux d’évacuation d’eaux se trouvent à la base de la muraille. Aucune évacuation d’eaux usées n’a été constatée, d’où la cause de l’écroulement de la muraille. Ainsi, les habitants se plaignent des décombres de l’effondrement qui s’éparpillent et bloquent leur passage. De ce fait, ils ont tiré la sonnette d’alarme hier. Ils ont précisé qu’ils ont déjà avisé les responsables propriétaires de la construction mais en vain. «Les habitants de ce Fokontany persistent et signent qu’ils ne supportent plus cette situation. Les eaux usées venant de cette
construction déversent dans nos champs de cultures et détruisent nos récoltes», se désole Flore, une des habitants d’Amboniavaratra. Selon les informations reçues auprès des habitants de ce quartier, une grande construction a été érigée sur le lieu depuis 2015. Laquelle a été objet de litige entre le propriétaire du terrain et les habitans du Fokontany. Ainsi, le dossier a déjà été étudié au tribunal mais selon leurs dires, la construction ne s’arrêtera pas car les terres appartiennent à une haute personnalité. Les habitants qui réclament fortement une construction leur profitant à tous. Les eaux usées déversent dans leurs champs de rizière, leurs passages ont été bloqués suite à la construction de la muraille. En outre, les débris des terres issues de l’éffondrement de la muraille s’entasssent sur les passages des habitants.
De nombreuses personnes vivent de leurs cultures. Ils se plaignent que les eaux usées qui se déversent dans leurs champs détruisent leurs cultures. D’ailleurs, leurs enfants ne peuvent plus aller à l’école suite à l’inexistence de passage qui mène vers leurs écoles. Ils expliquent qu’ils sont enclavés. Ainsi, ils font appel aux autorités compétentes de voir de plus près leurs difficultés actuellement.
Narindra R.
