La baisse du prix du carburant ne sera pas immédiate. C’est ce qu’a laissé entendre Christian Ramarolahy Ministre de l’Energie et des Hydrocarbures durant son audition devant les Sénateurs hier au palais d’Anosy. Interpellé par les membres de la Chambre Haute du Parlement sur le cours du pétrole mondial tendant à la baisse qui devrait se répercuter sur le prix final à la vente, il a répondu que les dettes de l’Etat envers les pétroliers ne permettent pas de faire baisser les prix à la pompe. Selon ses explications, cette dette s’élève à 120 milliards Ariary d’ici fin Juin et ne peut être totalement apurée que vers le mois de Septembre.
Durant cette intervention au Sénat, le monopole de certains opérateurs pétroliers a été décrié. D’après le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures l’exclusivité dans l’importation de carburant ainsi que le stockage impacte considérablement sur le prix. Ce qui handicape l’Etat dans la libéralisation des prix.
Le Ministre Christian Ramarolahy a promis de livrer aux parlementaires les détails de fixation des prix des carburants du pays. Un document qui est très attendu par les sénateurs, raison pour laquelle ils ont manifesté leur incompréhension face au maintien du prix à la pompe alors que le prix du pétrole à l’international a beaucoup chuté depuis le mois de Mars.
Marc A.
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