La pêche, maritime et fluviale, est un des piliers du ministère de tutelle et contribue à l’économie de Madagascar. Toutefois, la filière fait face, depuis peu, à des difficultés.
La filière pêche (produits halieutiques et maritimes) de Madagascar enregistre une perte de près de 500 millions USD par an. D’après le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Lucien Ranarivelo, les pratiques illicites et les produits de pêches non déclarés en constituent les raisons. Ainsi, il a fait savoir que le gouvernement mettra en place une nouvelle politique de pêche afin d’y remédier.
Parmi les nouvelles dispositions annoncées par le ministre, l’obligation à toutes entreprises de pêche de débarquer à terre leurs collectes et produits aux fins de contrôle de régularité et de poids. Auparavant en effet, il suffisait à ces entreprises de faire une simple déclaration des produits de leur pêche sans contrôle ni vérification par le ministère. Une pratique qui favorisait alors les fausses déclarations, particulièrement en termes de volume des produits.
Le gouvernement compte, par ailleurs, revoir et renégocier les termes du contrat de pêche, conclu entre Madagascar et l’Union européenne, notamment dans la valeur annuelle qui est de 6 milliards d’ariary/an à ce jour. Le ministre a également évoqué la mise en place d’un système de quota pour chaque pays contractant avec Madagascar.
Madagascar dispose près de 5.000km de côtes et plus de 1.140.000 Km² de zones de pêche dans sa zone économique exclusive (ZEE).
Velo Ghislain
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