Le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène ne ménage pas ses efforts pour améliorer l’accès à l’eau potable rural et urbain. La ministre Voahary Rakotovelomanantsoa s’est rendue dans l’Est du pays le week-end dernier.
– Ma-LAZA : Différentes infrastructures d’accès à l’eau potable ont été inaugurées et/ou visitées le week-end dernier dans la partie Est de Madagascar, pouvez-vous nous en dire davantage ?
– MEAH : L’eau pour tous fait partie du «velirano n°2 » du président de la République. Cette tournée réalisée dans la partie Est de Madagascar notamment dans les districts de Vatomandry et Brickaville témoigne des actions entre-
prises pour relever ce défi. Des infrastructures d’accès à l’eau potable ont été mises en place au niveau des communes rurales. Au ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, nous travaillons avec les communes et les partenaires pour mettre en place le partenariat public-privé (3P). Auparavant, la gestion communautaire était défaillante, les infrastructures publiques mises en place ne duraient pas plus de deux ans. D’où l’importance de la délégation de gestion via le système 3P, un système de gestion efficace permettant l’accès durable à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène à un coût accepté par la population. Nous espérons que ce 3P soit élargi à toutes les régions et capitalisé pour les futures interventions.
Le développement est réel en milieu rural et nous pouvons le faire pour Madagascar sous le leadership du président Andry Rajoelina, avec l’appui du Premier ministre Christian Ntsay.
– Ma-LAZA : Avec les différents projets en cours, peut-on déjà évaluer l’augmentation de l’accès à l’eau potable ?
– MEAH : On ne peut avoir des statistiques sans que des enquêtes ne soient réalisées. Des actions sont actuellement menées par le ministère de l’Eau, l’Assainissement et l’Hygiène pour avoir les données d’ici la fin de cette année, sur l’augmentation du taux d’accès à l’eau potable. La mise en œuvre de projets d’adduction d’eau dans les 119 districts est également un grand défi à relever. Cela commencera cette année par 75 projets et sera réalisé au cours des deux prochaines années, pour le reste. En milieu rural, le ministère se mobilise avec l’appui des bailleurs et du secteur privé.
-Ma-LAZA : Avez-vous un message particulier à adresser aux partenaires techniques et financiers ?
– MEAH : Je souhaite remercier les partenaires techniques et financiers qui appuient le programme du gouvernement dans l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène dans le cadre des Objectifs de Développement Durale 6 (garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau) mais également du Plan Emergence Madagascar. J’aimerai renforcer le plaidoyer pour augmenter les interventions notamment en milieu rural, et augmenter celles en milieu urbain. Nous espérons renforcer la coopération dans la mise en place des infrastructures d’eau, d’assainissement et d’hygiène durables, pérennes et accessibles à toute la population.
Propos recueillis par Claudia R.
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