Une affaire de faux et usage de faux secoue le ministère de l’Énergie et la JIRAMA.
Razafindrakoto, propriétaire d’une entreprise œuvrant dans l’électrification rurale voulait contracter un protocole d’accord avec l’État. Il voulait mettre en place un projet de 5 MW.
Un employé du ministère de l’énergie lui aurait demandé une grosse somme d’argent pour s’occuper de son dossier. Soupçonnant que les signatures apposées au contrat n’étaient pas celles du directeur général de l’Énergie et du directeur général de la JIRAMA, l’opérateur a porté l’affaire devant la police.
Le directeur général de l’Énergie, Andry Ramaroson a déjà été entendu par la police dans le cadre de cette affaire. Il a expliqué et affirmé sur les réseaux sociaux que ce sont bien de fausses signatures qui figurent dans les documents présentés.Par ailleurs, le directeur général de l’Énergie tient à préciser que ni le ministère ni la JIRAMA ne vend de projet d’électrification. «D’après la politique mis en place par le président de la République, tous les opérateurs intéressés peuvent approcher le ministère ou la JIRAMA pour un projet d’électrification, et toutes les démarches sont gratuites».
Selon certaines sources, le conjoint d’une personnalité influente et membre du gouvernement serait derrière cette affaire de faux et usage de faux. Le directeur général de l’Énergie décline toute implication.
Velo Ghislain
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