Limitation des dépenses. C’est le mot d’ordre des familles en cette période de vacances de la toussaint. La conjoncture affiche un ralentissement de la vie économique malgré la levée de l’état d’urgence sanitaire. Les affluences dans les magasins et les centres commerciaux ne sont pas au rendez-vous par rapport aux années précédentes. Les consommateurs préfèrent épargner plutôt que dépenser car nul ne sait de quoi demain sera fait. Les réservations d’hôtel, de bungalow et autres gites d’étape ne font pas le plein en ce week-end de la toussaint.
Le secteur du tourisme est la principale victime de cette crise. Les vacanciers européens et asiatiques, les plus intéressés par la destination Madagascar ne peuvent pas rejoindre la Grande Île depuis maintenant 7 mois, à l’exception de Nosy Be, avec une restriction par rapport aux 16 pays interdits d’embarquement. L’idée d’accueillir 500.000 touristes cette année est devenue une chimère. Et cela aura de graves conséquences sur le développement du pays.
Le contexte mondial de la pandémie de la Covid-19 est la cause principale de cette morosité ambiante. Le ministère du tourisme avec les opérateurs locaux tentent de promouvoir le tourisme national pour essayer de donner une bouffée d’oxygène à ce secteur à l’agonie. Mais il faut se rendre à l’évidence, les nationaux ne pourront jamais se substituer aux nombre de touristes étrangers. En réalité, la relance du secteur ne se fera qu’après la reprise des vols commerciaux internationaux. Toutefois, au moment venu, le renforcement des contrôles sanitaires et les prises en charge des malades devront être assurés dans tout Madagascar. Mais quand on voit la situation de la pandémie au niveau planétaire avec un vaccin qui se fait cruellement attendre, il faudra encore patienter plusieurs mois sinon quelques années !
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