Durant l’état d’urgence sanitaire, de nombreux artisans se sont plaints de l’inexistence de marché et de la hausse des prix des matières premières. «Jusqu’à ce jour, la mise en place d’une centrale d’achat n’a pu se faire, compte-tenu de la législation. Mais des modifications ont été apportées et la question d’une centrale d’achat a été intégrée dans le centre national de l’artisanat malgache (CENAM). Dès que le décret modifiant le statut du CENAM sera promulgué, ce centre pourra dès l’année prochaine instaurer à son niveau une centrale d’achat pour permettre aux artisans d’acheter les matières premières », a souligné Audace Kajaly, directeur général de l’artisanat.
La crise sanitaire a impacté différemment les 14 filières de l’artisanat. «Des descentes ont eu lieu pour s’enquérir de la situation afin de voir les soutiens que le ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat peut apporter aux artisans », a-t-il ajouté. Les filières comme la mécanique et l’entretien des véhicules ont continué à travailler.Selon les résultats provisoires d’une enquête réalisée par l’INSTAT, près de 500.000 personnes font de l’artisanat leur activité principale. «Celles qui en font leur activité secondaire ne sont pas encore répertoriées. Leur recensement a un peu traîné avec le confinement, mais des actions sont en cours pour faire le nécessaire», rassure le directeur général.
Claudia R.
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