53 états membres de la commission des stupéfiants des Nations Unies ou CND ont décidé début décembre de reclassifier le cannabis et de le retirer de la listes des drogues dangereuses.
L’OMS avait déjà demandé cette reclassification suite à la découverte de certaines vertus thérapeutiques du cannabis. Cette décision va encourager les scientifiques à pousser leurs recherches sur la marijuana avec cette fois une facilité de circulation puisque les contrôles internationaux seront désormais moins stricts. En revanche, les Nations Unies précisent bien que l’utilisation de la plante à des fins non médicales et non scientifiques reste illégale.
L’inquiétude persiste tout de même du côté de plusieurs pays où cette drogue douce crée des ravages dans la société notamment à cause de ses effets nocifs sur le système nerveux. A Madagascar, le commerce et le transport du cannabis est prohibé et passible d’une peine de travaux forcés. Rien que l’année dernière, pas moins de 2 tonnes de cannabis transporté illégalement ont été interceptés par les forces de l’ordre. Au titre de cette année 2020, 72.000 pieds et 50 hectares de champs de cannabis ont été détruits par les autorités.
Ceci dit, les autorités ne ménagent pas leurs efforts dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants dont le cannabis occupe la première place. Cette décision des Nations Unies va-t-elle accélérer le trafic à Madagascar ? Où bien, va-t-elle influencer la mise en place d’une industrie pharmaceutique? En tout cas, le cannabis a donné naissance à une industrialisation qui a généré un milliard de dollars de flux monétaire ces dernières années dans le monde.
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