Le secteur tourisme est en berne à cause de la pandémie. « Les prestataires de service, notamment les chauffeurs-guides, ont grandement souffert» témoigne Willy Andrianantoandro, fondateur de l’Association des chauffeurs-guides, une organisation qui a vu le jour il y a des années de cela. La situation a crée une certaine anxiété auprès de nombreux chauffeurs-guides ne sachant comment subvenir aux besoins de leurs familles et que faire de leur voiture qui nécessite un entretien avant une éventuelle reprise…
Des chauffeurs-guides se sont retrouvés sans emploi, certains ont même vu leur couple explosé. D’autres se sont reconvertis vers d’autres métiers et nombreux ont été contraints de vendre leurs biens. « A maintes reprises, il a été indiqué que le tourisme est un grand pourvoyeur de devises. Mais quand ce secteur est au bas de l’échelle, les mesures de soutien ne suivent pas » déplore Willy Andrianantoandro
Il n’a pas manqué de souligner l’importance d’une refonte du code du tourisme. Ce code devrait refléter la volonté politique de conférer au secteur tourisme un rôle prioritaire et essentiel dans le développement économique et social de Madagascar. Ce texte devrait préciser les droits et obligations des différents intervenants du secteur du tourisme et des bénéficiaires des services. « Une protection des investissements devrait aussi être mise en œuvre, puisque les chauffeurs guides ont notamment investi pour acheter leur véhicule pour pouvoir mener à bien leur mission » a enchaîné Willy Andrianantoandro. Il n’a pas manqué de préciser que « les chauffeurs-guides assurent 80 à 90% du bon déroulement des séjours des touristes.
Claudia R .
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