Lorsque la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid19 a touché le pays au mois de mars 2020, l’Etat malgache a immédiatement pris une série de mesures qui a eu pour conséquences indirectes une baisse tangible des sources de revenus des populations vulnérables. Nombreux sont ceux qui n’ont pas encore pu reprendre leurs activités, et d’autres se sont reconvertis vers des activités informelles.
Grâce au soutien de la Société Générale France, CARE International Madagascar a développé un projet, ayant pour objectif de réduire l’impact sanitaire, social et économique de la pandémie sur la population malgache, en particulier les ménages les plus vulnérables. Six Fokontany dans le 1er et le 4ème arrondissement de la Commune Urbaine d’Antananarivo ont été ciblés. CARE est intervenu dans ces zones, dans le cadre du contexte COVID grâce à d’autres financements développant des activités de transfert monétaire.
Avec l’appui des équipes locales de secours au niveau des Fokontany, 2 900 ménages ont été sélectionnés et vont bénéficier du projet à travers un Voucher équivalent à une somme allant de 100.000 ariary à 150.000 ariary par ménage, pouvant contribuer à la reprise de leurs activités. Ces ménages ont été sélectionnés en fonction de leur seuil de vulnérabilité notamment sur la structure du ménage, les conditions d’habitation, l’accès à l’eau potable, le statut du chef de ménage et le type d’activités. 85 % des ménages bénéficiaires sont issus des différents secteurs du commerce comme les gargotiers, les épiciers, les lavandières, etc. et le reste sur les métiers indépendants comme l’artisanat, la couture, la coiffure…
Depuis le 28 décembre dernier, CARE est passé à l’action : les coupons ont été distribués aux bénéficiaires dans chaque Fokontany par les équipes locales de secours. Cette semaine, les bénéficiaires ont commencé à prendre possession des matériels, des intrants, ou des matières premières qui leur permettront de reprendre leurs activités. « A ce jour, l’impact économique de la COVID19 à Madagascar et notamment, à Analamanga, l’épicentre de l’épidémie, est fort. Cette activité de relance économique est une étape essentielle pour que les ménages vulnérables puissent répondre aux besoins quotidiens de leur famille. » affirme Miara Rajaobelina, la coordinatrice du projet d’urgence à CARE International Madagascar.
Claudia R .
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