«Nous réclamons une rencontre d’urgence avec les différents responsables pour que des solutions puissent être trouvées face à nos différentes revendications. Nous avons déposé une demande auprès du ministère de la Santé, de la Primature et à la Présidence de la République. Si l’Etat continue de fermer les yeux, nous allons mener une grève» a annoncé hier Jerisoa Ralibera, président du Syndicat des infirmiers et des sages-femmes de Madagascar SISFM.
Les revendications portent sur l’indemnité d’éloignement spécial IES pour les paramédicaux, l’indemnité de réquisition de 228 jours pour l’ensemble du personnel de la santé lors de la première vague de la covid-19, les droits des bénévoles, une amélioration des structures de la santé publique …et la liste n’est pas exhaustive
«J’ai été convoqué par le préfet de police jeudi dernier et j’ai été notifié que l’Assemblée Générale que nous avons prévu tenir ce jour (ndlr hier) en ces lieux (Railovy Analakely) ne pouvait se tenir. C’était portant une réunion de concertation en vue de trouver des solutions » a déploré le président su SISFM lors d’une rencontre avec la presse hier. « Un conseiller du président du syndicat a également reçu une demande d’explication d’un responsable du ministère de la santé. « Les droits syndicaux sont bafoués, les leaders syndicaux font face à des intimidations».
Ralibera Jerisoa a également livré son point de vue sur l’évolution de la situation sanitaire. « Il ne faut pas minimiser le fait que cinq décès ont été enregistrés la semaine dernière. A mon avis, nous sommes déjà dans la deuxième vague. Chacun doit prendre ses responsabilités qui lui incombent, que ce soit les citoyens, le ministère ou les dirigeants. La lutte contre le coronavirus est une affaire de tous » a-t-il conclu.
Claudia R.
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