La CUA prévoit de prendre des mesures contre les marchands informels qui ont recours à des calèches pour vendre leurs produits. « Inadmissible » avance la commune, car non seulement leur usage est illégal, mais ils contribuent par la même occasion à obstruer les voies publiques et perturbent la circulation. La CUA constate que ces engins incriminés ont commencé à envahir le rues et les trottoirs de la capitale ces derniers temps. Dans le cadre d’une opération d’assainissement, la direction des marchés, la direction des transports et de la circulation urbaine ainsi que la brigade mobile, sont allés aux marchés d’Anosibe, 67Ha, Ambohimanarina et Ankazomanga pour informer et sensibiliser les marchands informels dont les activités sont interdites par la loi.
Jean-Bas, un marchand ambulant, qui vend avec sa calèche de la soupe depuis des années dans le quartier d’Ankazomanga, appréhende mal cette nouvelle disposition de la CUA qui compromet son gagne-pain.
A partir de la semaine prochaine, la CUA sanctionnera les marchands récalcitrants. Le directeur des marchés, Rija Randrianarisoa a rappelé que les rues sont destinées aux usagers, les trottoirs aux piétons et que les commerçants doivent intégrer les marchés pour pouvoir travailler en toute légalité.
L.R
