La situation dans l’éducation inquiète ! Ces dernières semaines, des cas positifs de covid-19 ont été constatés au Lycée Moderne d’Ampefiloha, au lycée Analamahitsy, à l’EPP Mandroseza et au CEG Avaradrova. Et maintenant le virus s’attaque à l’enseignement supérieur. L’université d’Antananarivo compte actuellement 3 cas positifs. L’université d’Antsiranana et celle de Mahajanga ont eux aussi été les foyers de nouvelles contaminations récemment. Sommes-nous en face d’une résurgence du virus ? Où est la faille ? Doit-on remettre en cause le protocole sanitaire en vigueur ?
Il faut le reconnaitre, le secteur de l’enseignement est très vulnérable. Les établissements publics constituent des lieux de promiscuités où les élèves peinent à se protéger du virus. A preuve : malgré les cas détectés, l’enseignement en salles de classe continue. On met juste un masque, une fois arrivé en cours, soit on utilise du gel désinfectant, soit on se soumet au système de lavage des mains. Vu le nombre d’élèves, la distanciation d’un mètre est quasi-impossible à respecter.
Les mesures sanitaires prises par le gouvernement commencent à susciter des inquiétudes. L’opinion commence à se poser des questions. Peut-on réellement maitriser le virus oui ou non ?
A l’étranger, tous ne parlent que de vaccins. Ici, personne n’en parle, surtout pas l’exécutif, encore mois les médecins…
Pour contenir réellement la propagation du virus, des voix s’élèvent pour adopter de nouvelles stratégies, quitte à recourir à des méthodes plus radicales. Qu’on préserve les élèves et les étudiants coute que coute ! C’est à l’Etat de prendre ses responsabilités et d’endiguer au plus vite cette épidémie. Qu’il mette le paquet sur ce fléau, quitte à arrêter des projets en cours pour pouvoir sauver des vies. Il ne faut surtout pas oublier que le secteur de l’enseignement est un vrai vecteur du coronavirus. Et croisons les doigts pour que le variant ne vienne pas tout perturber ce qui a été mis en place.
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