Un fait qui a suscité l’étonnement, les bouquets satellitaires audiovisuels ont cessé de diffuser la chaine MBS. L’opposition pointe du doigt le régime et l’accuse de vouloir le museler, par rapport aux événements de ces derniers jours. Le ministre de la justice, Johny Richard Andriamahefarivo a expliqué que cette mesure a été prise suite aux nombreuses infractions constatées, lesquelles dépassent tout entendement et vont à l’encontre des règles régissant le domaine de l’audiovisuel.
Le ministre de la justice a mis en exergue les propos à caractères diffamatoires et injurieux diffusés par cette chaîne appartenant à l’ancien président Marc Ravalomanana : « des provocations haineuses, des propos racistes et des incitations à la révolte, diffusés régulièrement sur la MBS et qui ont pour but de semer le trouble». Ce genre d’émission étant susceptible de compromettre la sureté de l’Etat, le ministère de la justice a été saisi par la direction de la législation et des contentieux au niveau de la Primature. Une lettre d’assignation a été envoyée aux sociétés Canal Plus, Startimes et Parabole pour suspendre provisoirement la diffusion de MBS.
Johhny Richard Andriamahefarivo a cependant tenu à préciser qu’il ne s’agit pas de fermer définitivement la MBS en tant qu’entreprise, comme certains le prétendent. Le ministre de la justice de conclure son intervention en indiquant que les responsables peuvent toujours interjeter appel ou intenter des recours en saisissant la Cour de cassation.
L.R
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