Une quinzaine d’organisations de la société civile ont parlé d’une même voix hier pour dénoncer des violations de la liberté d’expression à Madagascar. Dans une déclaration commune, elles ont évoqué la violation par les dirigeants de l’article 10 de la constitution et de l’article 19 de la déclaration universelle de droits de l’homme.
Le cas de Herman Rakotomalala, vice-président du « KMF/CNOE-Education des citoyens » arrêté pour avoir publié des commentaires sur la suspension de la construction du stade d’Andaboly a été cité. Herman Rakotomalala a été relâché jeudi face à un élan de solidarité qui s’est formé après l’annonce de son arrestation. Face à cet incident et à d’autres incidents similaires, la Société Civile constate que le droit fondamental des citoyens de s’exprimer est totalement violé et que la liberté d’expression est en danger.
Ces organisations de la société civile appellent les autorités à mettre fin aux abus de pouvoir à tous les niveaux, en particulier dans le domaine de l’application des lois et à cesser tout harcèlement envers ceux qui expriment leurs opinions tout en respectant les lois en vigueur.
Velo Ghislain
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