Le ministre des finances Richard Randriamandrato ne semble pas inquiet, et livre son point de vue sur la fameuse lettre du directeur pays de la Banque Mondiale concernant la JIRAMA.
Le tarif Optima que la Jirama a commencé à mettre en œuvre, avant d’être suspendu continue de défrayer les chroniques. A titre de rappel, la Banque mondiale a mis en garde le ministre de l’économie et des finances sur l’impact que pourrait avoir ce retour en arrière de la réforme tarifaire, sur ses engagements financiers. «J’ai reçu la lettre hier (ndlr mercredi dernier). Et dans la soirée, elle avait déjà circulé sur les réseaux sociaux. Cela m’a surpris, mais cela montre qu’il existe des personnes qui souhaitent semer le trouble dans l’esprit et la vie de la population » a confié le ministre hier.
« Nous allons discuter avec la Banque mondiale, dans l’intérêt du pays et dans l’intérêt de la population malgache. Ce n’est pas chose nouvelle que des questionnements de la part de partenaires techniques et financiers ont lieu. Des concertations avec les ministères concernés et les dirigeants de la JIRAMA seront menées pour trouver des solutions » rassure le grand argentier.
La JIRAMA est une société d’Etat qui a fait face à des zones de turbulence. Des mesures seront entreprises pour qu’elle puisse atteindre l’équilibre opéra-
tionnel a précisé le ministre de l’Economie et des Finances. Il a annoncé qu’une prochaine révision à la hausse du tarif de la JIRAMA est indispensable. « Le moment n’est pas opportun pour le faire, et une amélioration de la qualité des services est préalablement requise» a-t-il conclu.
Claudia R
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