L’annonce du président Rajoelina sur le démarrage des grands chantiers de développement dans le Sud peut n’être qu’une stratégie vers les élections de 2023 diront certains. Les réactions des cadres et des élus locaux n’ont pas tardé. Ils ont accueilli avec optimisme ces projets et n’attendent plus que leurs réalisations.
Assoiffés de développement et intéressés par toute forme de réalisations visant à soutenir un peuple laissé à l’abandon, de nombreux élus locaux ont assisté au colloque du grand Sud organisé à Taolagnaro la fin de la semaine dernière. Les images ont parlé puisque même des parlementaires centristes et parfois critiques à l’encontre du régime n’ont pas hésité à soutenir ce plan du président Rajoelina. Un plan qui prévoit le développement intégré de la zone alliant l’adduction d’eau, l’accès à l’électricité, le montage d’usines de transformation et la construction de routes.
Sur le plan politique, certains politiciens de l’opposition sont dans l’expectative. Si certains estiment qu’il ne s’agit que d’un coup de bluff, d’autres pensent que Rajoelina est l’homme qu’il faut pour, enfin, réaliser les attentes de la population que ses prédécesseurs n’ont jamais concrétisées.
Après Mahajanga, avec le lancement de plusieurs infrastructures dans la région Boeny et Melaky, voilà que le numéro un malgache relève le défi du développement du Sud. Selon des analystes politiques, ces annonces du président malgache anticipent déjà les élections de 2023.
La population de ces zones n’oublieront pas de si tôt l’actuel locataire d’Iavoloha si ces grands chantiers démarrent bien avant la fin de son mandat. Mais toujours est-il qu’entre annonce et réalisation, il y a une marge. Tous sont dans l’attente des financements nécessaires et de la transparence de leur gestion pour que ces projets ne sombrent comme dans les précédentes législatures.
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