Les trois journées de réunion du Conseil de Fampihavanana Malagasy ont permis d’élaborer une résolution pour prévenir les crises récurrentes.
A deux ans du prochain scrutin présidentiel, le CFM suggère la participation inclusive des acteurs électoraux à la normalisation des textes ainsi qu’aux différents encadrements juridiques.
Maka Alphonse, président du CFM, suggère que cette participation soit précédée d’une définition explicite du rôle de chaque partie prenante dont les partis politiques, la société civile, la commission électorale nationale indépendante ainsi que la Haute cour constitutionnelle, afin d’éviter tout empiètement des responsabilités.
Par ailleurs, le CFM estime que la loi électorale est un texte unique et ne doit pas être sujet à de fréquentes retouches pour une crédibilité du processus électoral.
Olivier Kambala, conseiller Paix et Développement du Système des Nations unies a participé à ce team building du CFM. Il a précisé que «le Système des Nations Unies apporte son appui technique au CFM à la mise en œuvre de la réconciliation nationale afin d’atteindre les objectifs du développement durable, dont celui de mettre fin aux inégalités dans le pays et d’un pays à un autre, ainsi que d’instaurer une société paisible ». Il a rappelé que l’ODD 16 consiste à promouvoir des sociétés pacifiques et ouvertes à tous aux fins de développement durable, et à assurer l’accès de tous à la justice par la mise en place d’institutions efficaces et responsables.
Marc A.
