Un des fervents défenseurs de l’autonomiedes provinces et des régions, Georges Behivoka président national du parti démocrate du peuple Malagasy (PDPM) a souligné que la réussite du développement dans les régions réside autour de la fiscalité. « A Madagascar la pression fiscale est faible et le financement des collectivités décentralisées devient problématique. Ces collectivités sont dépendants des subventions de l’Etat central pour assurer leur fonctionnement et assurer leurs investissements» a-t-il souligné.
Il a rappelé que dans les pays développés, la moitié des ressources des collectivités décentralisées proviennent des impôts locaux et la moitié de l’Etat central. Une répartition bien définie et prescrit par la loi en matière de prélèvement d’impôts. Il estime donc que la réussite de la décentralisation dépendra de l’instauration d’une politique fiscale plus dissuasive mettant en valeur une forte pression à l’endroit des imposables.
C’est dans cette optique que Georges Behivoka, un homme pro-Ratsiraka, a jugé important le rôle du Sénat dans la politique de développement des collectivités décentralisées. D’après lui, l’effectif du Sénat doit être beaucoup plus représentatif que celui dans sa composition actuelle. Le Sénat qui, rappelle-t-il, représente les collectivités territoriales décentralisées.
Marc A.
