Presque tous les établissements hôteliers peinent à s’acquitter de leurs charges, notamment celle de la Jirama, faute de ressources suffisantes.
«Les factures actuelles sont à régler dans l’immédiat. La majorité des établissements peinent à régler leurs arriérés. Ceux qui n’ont pas les moyens, négocient un paiement échelonné auprès de la JIRAMA. Certains ont même été contraints d’emprunter pour pouvoir payer leurs arriérés et se retrouvent à présent doublement endettés», confie Johann Pless, président de la fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM).
Le secteur est toujours sinistré. «Cela fait plus de 18 mois que nous ne travaillons pas. Une poignée d’établissements hôteliers de la capitale tente de survivre grâce aux séjours de quarantaine imposés aux passagers des vols internationaux», indique le président de la FHORM. Selon ses prévisions, un retour à la normale des activités ne sera pas envisageable avant fin 2023-début 2024.
Comme solution, Johann Pless suggère la prise en charge par l’Etat ou les bailleurs de fonds des factures de la JIRAMA des établissements hôteliers pour la période 2020-2021. «Ce sera la seule solution de survie des établissements hôteliers pour 2023 et 2024. S’ils mettent la clé sous la porte, ils ne seront plus jamais en mesure de régler leurs factures de la JIRAMA», fait-il valoir.
Les opérateurs du secteur sollicitent également une annulation pure et simple de leurs impôts. Des discussions sont menées à ce sujet.
Claudia R.
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