Une dizaine d’agents de la police nationale ont été traduits en justice cette année, a fait savoir l’Inspection Générale de la police nationale (IGPN), en marge des journées portes ouvertes de la police nationale, sur le parvis de l’hôtel de ville d’Analakely. Leurs chefs d’inculpation concernent essentiellement la corruption et les abus de fonction.
« Il arrive que des policiers transgressent la loi. Nous remercions les civils qui dénoncent des faits répréhensibles commis par les agents, ou qui déposent plainte. L’Inspection Générale de la police nationale se charge d’examiner ces cas et inflige des sanctions disciplinaires ou les traduit devant la justice, si besoin » a expliqué le contrôleur général de police Fanomezantsoa Rodellys Randrianarison, ministre de la sécurité publique.
Une réduction significative des actes de corruption commis par des agents de la police a toutefois été constatée, indique les dirigeants de l’IGPN, qui tout étant la « police des polices », se charge également de redorer le blason de la police nationale et de restaurer la confiance des usagers.
D’autres directions et services du ministère de la sécurité publique participent aux journées portes ouvertes de la police nationale qui clôtureront ce jour. « Si auparavant nous avons demandé aux citoyens d’approcher l’administration, aujourd’hui nous nous rapprochons des usagers dans un souci de proximité », a souligné le ministre Fanomezantsoa Rodellys Randrianarison.
C.R
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