Fils de l’ancien président du MFM, Mahery Lanto Manandafy a été placé en garde à vue samedi au terme d’une audition de 3 heures à la brigade criminelle d’Anosy. Ce lanceur d’alerte, actif sur Facebook, est poursuivi pour diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux et pour outrage à une institution de la République.
En effet, Mahery Lanto Manandafy avait publié sur sa page facebook une « rupture du pont Bailey installé la semaine dernière par le président de la République et le Premier ministre». Une publication qui a aussitôt interpellé les autorités dont la police nationale qui a rappelé certaines dispositions de la loi sur la cybercriminalité.
La veille de sa convocation auprès de la police nationale, Mahery Lanto Manandafy avait publié sa «détermination à vouloir en découdre avec le régime actuel et ne pas se soumettre aux ordres du président de la République ». Peu avant son audition à Anosy samedi, il a martelé qu’il «était pleinement responsable de ses actes ». Mahery Lanto Manandafy devra comparaître devant le parquet ce lundi.
Interrogé à ce sujet, Olivier Rakotovazaha, actuel président du parti MFM, a rappelé que Mahery Lanto Manandafy « n’était pas membre du parti, mais plutôt fils d’un membre du parti ».
Jusqu’à hier, le parti fondé par Manandafy Rakotonirina n’a toujours pas réagi à cette information. «C’est le bureau du parti qui devra décider des dispositions à adopter», a souligné le président du MFM. Quoi qu’il en soit, le numéro un du MFM a fait remarquer que ni les propos, ni le comportement de Mahery Lanto Manandafy n’ont reçu aucun aval du bureau du parti. Affaire à suivre.
Marc A.
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