Dix organisations de la société civile ont demandé hier au président de la République de désigner dans les meilleurs délais le directeur général de l’agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI). Dans une lettre adressée hier au chef de l’Etat, ces organisations ont insisté sur l’urgence de cette nomination afin que l’agence puisse être opérationnelle.
La principale mission de l’ARAI est l’exécution des décisions de gel, saisie et confiscation des avoirs illicites et de leur recouvrement, enregistrement, conservation et gestion.
Par ailleurs, cette lettre a souligné que l’ARAI complétera le système national anti-corruption, jusqu’ici composé du comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI), du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), du service de renseignement financier (SAMIFIN) et du pôle anti-corruption (PAC).
Ces organisations de la société civile ont loué les réalisations du comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) qui a facilité la sélection de 3 candidats sur les 24 postulants à partir d’une série d’épreuves. Les 3 noms ont été transmis au président de la République en décembre dernier. Elles rappellent que le nouveau DG de l’ARAI devra encore recruter le personnel de l’agence, établir le règlement intérieur et définir toutes les procédures qui s’imposent pour le bon fonctionnement de l’agence, « ce qui prendra nécessairement du temps ».
Cette demande a été signée par le Centre d’échanges de documentation et d’information interinstitutionnels (CEDII), le collectif des citoyens et des organisations citoyennes (CCOC), l’ong IVORARY, le KMF/CNOE – Education des citoyens, l’ong MSIS-Tatao, l’ong RAVINTSARA, l’ong TOLOTSOA, la plateforme nationale des organisations de la société civile PFNOSCM/ VOIFIRAISANA, la plateforme ROHY (commission de lutte contre la corruption) et Transparency International-Initiative Madagascar.
Marc A.
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