Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’éducation nationale, est fermement persuadée que l’éducation constitue à la fois un métier sacré, et un levier de développement garant d’une nation. Par conséquent, les enseignants, dont la principale mission consiste à forger des citoyens capables d’assumer pleinement leur avenir, par la transmission du savoir, méritent qu’on leur accorde du respect et d’être protégés.
En sa qualité de ministre de tutelle, Marie Michelle Sahondrarimalala n’a pas tardé à réagir, via les réseaux sociaux, à l’altercation verbale ayant opposé un professeur d’EPS à un parlementaire. « Les petits conflits qui opposent les élèves à leurs enseignants, ou les parents aux enseignants sont des faits courants dans le milieu scolaire », a-t-elle rappelé. La ministre de l’éducation nationale s’est ainsi abstenue de s’ériger en donneur de morale, notamment en matière de comportement et d’éducation. Elle s’est toutefois contentée de dire que « chaque parent est responsable de sa propre attitude et qu’il doit, par conséquent, assumer ses propres responsabilités ».
En sa qualité d’éducatrice, la ministre Marie Michelle Sahondrarimalala estime, par ailleurs, que Facebook n’est ni une plateforme appropriée, ni un endroit idéal pour régler les problèmes familiaux, de société, ou de confessions religieuses… En faisant allusion aux droits de l’enfant, elle a rappelé qu’au lieu de « déverser nos colères sur nos progénitures, il importe mieux de leur inculquer le droit chemin ».
L.R
Imprimer
